155è. jour, le brame du cerf au fond des bois...
Un soir, à la tombé de la nuit, Stéphane, garde forestier de son état, nous emmène dans les bois.
Nous partons en voiture et stationnons à l'orée, au bout d'un chemin qui semble ne mener nulle part. Nous descendons du véhicule à pas de loup, laissant les portières ouvertes et là, nous restons cois, les uns contre les autres, à l'affut du moindre bruit.
La nuit arrive, le ciel se constelle d'étoiles, les arbres se détachent, et nous sommes le nez en l'air, les cervicales cassées, une douce quiétude nous enveloppe comme d'un large manteau... Et puis nous L' entendons, au loin, tenu. Il se rapproche, tant qu'il semble être à quelques pas... Cela nous impressionne mais nous ne bougeons toujours pas. Nous restons ainsi une demi heure, une heure peut-être, attentifs, n'osant respirer, puis de loin en loin, on devine qu'il s'éloigne... Le cerf...
Nos amis, Christine et Richard nous ont rejoint et Georges et Ita les ont accueillis à bras ouverts. Nous partons à la cueillette des champignons cette fois avec succès. Mais pas de bolet, ce sont les chanterelles d'automne et les pieds de mouton qui sont au rendez-vous.
La Meuse depuis la forêt...
La Meuse depuis la citadelle, promenade inconditionnelle...